Le sport, source de bien-être : Dites «oui» au sport

Le sport, source de bien-être

Dites «oui» au sport

L’été est la saison pour passer de sédentarité à activité. Et dire «oui» au sport peut devenir très tentant. «La demande de remise en forme et de bien-être est en augmentation en France» insiste Thibault Deschamps conseiller technique sportif du Ministère des Sports. «L’été est l’occasion de reprendre une activité pour certains et de préparer la rentrée en meilleure forme.» La pratique régulière d’une activité est l’une des réponses simples à apporter pour se sentir bien. L’éducation à l’activité physique passe aussi par l’exemple et l’incitation comme l’explique l’enquête nationale d’Assureurs Préventions sur «le niveau d’activité physique de la population française» (juin 2014).
«Les parents jouent un rôle prescripteur important en incitant leurs enfants à pratiquer une activité physique ou sportive. 54% des parents ayant eux-mêmes une activité physique ou sportive ont incité leurs enfants à pratiquer ce type d’activité, (ils ne sont que 35% lorsqu’ils n’en pratiquent pas). C’est un cercle vertueux : en se dépensant plus, les parents accroissent davantage les chances que leurs adolescents fassent de même», résume l’étude des chiffres.

Le sport, source de bien-être : Le sport par temps chaud

Le sport, source de bien-être

Le sport par temps chaud

Courir, pédaler, marcher, et même nager, l’activité physique en été ne se pratique pas n’importe comment. Quinze minutes de course à vitesse moyenne élèvent la température du corps à 38,5°. La ventilation et la transpiration corporelle limitent la surchauffe de l’organisme, mais à partir d’une température extérieure de 28° ce processus naturel devient insuffisant (Kalenji-running.com). «La chaleur est un élément très important. Pour que l’activité se déroule parfaitement, il faut veiller à l’alimentation et l’hydratation» souligne Marie Fauchille, diététicienne et nutritionniste chez Aptonia, la Marque Passion de Decathlon dédiée aux produits de boisson et de nutrition sportives. «La première alerte c’est quand on transpire. Il ne faut pas attendre d’avoir soif pour boire. De l’eau sucrée suffit quand la randonnée ne dépasse pas une heure. Au-delà, il faut s’alimenter pendant l’effort. Dans des sports plus toniques encore, comme le tennis ou la course à pied, il existe des produits plus spécifiques encore, et techniques.» Ce sont ceux de la gamme Aptonia convenant à toutes les pratiques avec boissons et barres énergétiques.

Outre les conditions climatiques et l’exercice lui-même, l’environnement joue un rôle qu’il ne faut pas négliger. «En montagne, la déshydratation arrive plus vite avec l’altitude et au bord de la mer, c’est le vent qui en est responsable» poursuit la nutritionniste. Une remarque qui vise aussi les enfants accompagnant les adultes dans les balades estivales. «Ce sont surtout les parents que l’on sensibilise, car les enfants s’expriment rarement pour dire ce qu’ils ressentent.» En répétant les sorties, peu à peu la fatigue et les courbatures vont se faire plus rares. «Plus on s’entraîne, plus on repousse ses limites» précise Marie Fauchille. Mais la qualité de l’alimentation et de la boisson est aussi importante que l’entraînement. La nutritionniste conclut que passer un été actif et sain n’est pas sorcier : «Une alimentation plus équilibrée provient d’un apports en fruits et légumes de saison, et de grillades au barbecue

Consacrer du temps au sport est bon pour sa santé. Confirmation donnée par les médecins, les psychologues, et les sportifs eux-mêmes, de tous niveaux, qui le sentent et le ressentent sans pour autant le savoir scientifiquement ! C’est aussi devenu une réalité avec le vote en mai dernier de l’amendement déposée par l’ancienne Ministre des Sports, Valérie Fourneyron, dans le cadre de la loi santé. Il permet aux médecins de prescrire à certains de leurs patients souffrant de maladies chroniques des séances de sport avec des éducateurs santé. Objectif : «Remplacer les médicaments par du sport». Une opération indolore pour les caisses d'assurance maladie. La prise en charge des pratiques sportives du plan «Sport, santé, bien-être», est assurée par les collectivités territoriales, les mutuelles ou des associations de patients. L’initiative du sport sur ordonnance existe à Strasbourg depuis 2012. Chaque année 10 000 habitants en bénéficient. «En favorisant l'oxygénation des tissus, le sport améliore la fonction cardiovasculaire et pulmonaire, les muscles, le squelette, le système nerveux, le cerveau et les supports de l'immunité», rappelle l'Académie de médecine.